Histoire
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La Maison du Noyer
et le Duc d’Istrie
Terroir
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Un vignoble bimillénaire
dans le Sud-Ouest de la France
Malbec
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Le cépage historique et emblématique de Cahors
Cuvées
Par ses aïeuls, les MONMAYOU, la MAISON du NOYER plonge ses racines dans l’antique province du Quercy, aujourd’hui disparue, dont Cahors fut la capitale et qui donna naissance au département du Lot en 1790.
Selon les historiens et généalogistes locaux, les MONMAYOU auraient quitté le Massif Central après la Guerre de Cent ans pour s’installer près de Lauzerte, non loin de Montcuq.
En 1805, Pierre MONMAYOU, notaire et Maire de Floressas devint le beau-frère d’un célèbre lotois, Jean-Baptiste BESSIERES, fait Maréchal de l’Empire puis Duc d’Istrie par Napoléon 1er.
En 1992, Pierre NOYER MONMAYOU décide de créer avec son ami d’enfance, Hervé JOYAUX FABRE, une bodega FABRE MONMAYOU.
Située aux pieds des Andes argentines, cette bodega fut la première à commercialiser avec succès un Malbec haut de gamme destiné au marché américain.
Aujourd’hui, les vignobles FABRE MONTMAYOU s’étendent sur 450 hectares, situés dans la province de Mendoza mais aussi en Patagonie.
En 1992, Pierre NOYER MONMAYOU décida de créer avec son ami d’enfance, Hervé JOYAU FABRE, une bodega FABRE MONMAYOU.
En 2017, Marc NOYER-MAINGARD, fils de Pierre NOYER MONMAYOU, décide de renouer avec le terroir d’origine
de sa famille mais aussi du Malbec en reprenant avec des partenaires plusieurs vignobles en AOP Cahors : Château Saint Didier, Château de Grézels et Prieuré de Cénac.
5 ans plus tard, il fonde la Maison du Noyer pour créer et valoriser des cuvées spéciales, avec désormais l’emblématique « Duc d’Istrie », un grand vin d’assemblage en hommage à un grand personnage …
Mathurin BESSIERES (1740-1816)
Antoinette LEMOZY (1740-1804)
Jean Baptiste BESSIÈRES (1768. 1813) est un enfant du Quercy, et plus précisément de la région de Cahors, a l’instar d’autres grandes figures de notre histoire telles que LUCTERIUS , qui fut le dernier chef gaulois à résister à Jules César, Jacques DUEZE, qui devint pape en Avignon sous le nom de Jean XXII, Clément MAROT qui fut l’un des poètes les plus fameux de la cour de François 1er et participa activement du renouveau de la langue française au XVIième siècle, Joachim MURAT beau-frère de Napoléon, maréchal de l’Empire et roi de Naples, ou encore Léon GAMBETTA, qui contribua à implanter la République en France.
BESSIÈRES, né dans le village de PRAYSSAC, est un de ces grands soldats de l’Empire dont la France garda la mémoire. Son nom est gravé sur l’Arc de Triomphe, ainsi que dans la Galerie des Batailles du château de VERSAILLES, où il a également son buste. Et la statue trône au centre de PRAYSSAC comme au centre de CAHORS.
L’un de ses descendants, Marc NOYER MAINGARD, qui a renoué, en 2017, avec ses racines quercynoises en reprenant, avec des amis français et argentin, les vignobles Saint Didier de Parnac, Prieuré de Cénac et Château de Grézels en AOC Cahors, célèbre l’enfant du terroir, devenu héros de l’épopée napoléonienne, avec une cuvée Duc d’Istrie, qui est un nouvelle hommage de sa terre natale.
BESSIÈRES fut distingué très tôt par Napoléon qui, dès la première campagne d’Italie, lui confia le commandement du Corps des Guides, noyau de la future Garde impériale. Devenu Empereur, Napoléon le maintient toujours à la tête de cette élite de l’élite, qui était placée sous son commandement direct et ne le quittait jamais 12. Et il le nomma maréchal
dès son accession au trône, en 1804.
BESSIÈRES participa à toutes les campagnes de l’Empire et se signala notamment par des charges mémorables des batailles de Marengo, d’Austerlitz et d’Eylau.
Napoléon avait une très grande estime pour les vertus militaires et la bravoure de BESSIÈRES, mais aussi pour ses qualités humaines, qui lui valent une place à part parmi les maréchaux de l’Empire. Il le manifesta avec éclat à l’apogée de son règne en le chargeant d’accueillir en France l’impératrice Marie-Louise : “BESSIÈRES ira recevoir l’Impératrice. Elle verra en même temps un homme de guerre, un gentilhomme et l’honneur en personne”. Et il devait s’en souvenir à Sainte-Hélène : « Si j’avais eu BESSIÈRES à Waterloo, ma Garde aurait décidé de la victoire »
C’est en 1809 que Napoléon créa pour BESSIÈRES le titre de Duc d’Istrie, célèbre péninsule de l’Adriatique, alors rattachée à l’Empire. Sans doute en souvenir de la fin triomphale de sa première campagne d’Italie où il avait séjourné dans la région en compagnie de sa Garde naissante, confiée à BESSIÈRES.
Mathurin BESSIERES (1740-1816)
Antoinette LEMOZY (1740-1804)
Développé par les Romains aux 1er et 2ème siècles après JC, puis par l’Evêque Saint Didier au 7ème siècle, le vignoble de Cahors connut plusieurs « âges d’or », liés notamment aux succès de ses vins en Europe du Nord et Centrale, en Amérique et bien sûr en Russie, où l’Eglise orthodoxe les adopta comme « vins de messe ».
Durant la 2ème moitié du 19ème siècle, Cahors s’enorgueillit d’une surface viticole atteignant les 80 000 ha. Un record.
Aujourd’hui, l’AOC Cahors couvre 21 700 ha, dont 4 500 ha plantés, et exporte 30% de sa production, principalement outre-Manche (Grande-Bretagne) et outre-Atlantique (Canada, Etats-Unis).
Bien que faisant partie de la nouvelle région Occitanie, le vignoble de Cahors fait géologiquement partie du Bassin Aquitain et la rivière qui le traverse, Le Lot, coule vers l’Océan et non vers la Méditerranée. C’est ainsi que durant des siècles les gabarres chargées de barriques voguèrent vers le port de Bordeaux au départ du vignoble de Cahors.
Situé à 220 km de l’Océan Atlantique, 150 km du Piémont pyrénéen et quelques dizaines de kilomètres du Massif Central, le vignoble cadurcien profite d’un climat « tempéré chaud. En septembre – octobre, le vent d’autan, en provenance de Méditerranée, finit de faire mûrir les raisins et annonce les vendanges.
Les conditions climatiques varient toutefois en fonction de l’emplacement exact des parcelles de vignes : celles positionnées à l’Ouest de l’appellation sont les plus influencées par l’Océan, quand celles localisées à l’Est dépendent davantage de la proximité du Massif Central.
D’Est en Ouest, sur 60 km de long et 40 Km de large, le vignoble de Cahors suit la rivière Le Lot, depuis l’agglomération de Cahors jusqu’au village de Soturac.
En quelques dizaines de millions d’années, la rivière a incisé le plateau calcaire (ou Causse), érodant les berges, déposant des alluvions, des galets de quartz et de silex, et formant au passage d’innombrables méandres, dont l’un des plus impressionnants est celui de Prayssac.
Au final, le vignoble couvre deux grandes zones de terroir : le Causse, avec son plateau mais aussi ses versants ou coteaux, et la Vallée, avec ses dépôts alluvionnaires successifs, des plus anciens (3èmes puis 2èmes terrasses) aux plus récents (1ères terrasses).
Depuis des siècles, le Malbec est le cépage majoritaire et donc identitaire du vignoble de Cahors. Au 16ème siècle, le « Discours de la vigne » de François DE ROALDES atteste déjà de sa présence dans le Quercy. Son nom local était alors « Auxerrois ».
Au 19ème siècle, son nom ampélographique devint « Côt ». Ce n’est toutefois qu’à la fin du 20ème siècle que ses parents furent identifiés, l’un dans le Tarn (le Prunelard noir) et l’autre en Charentes (la Magdelaine Noire). Dès lors, l’hypothèse selon laquelle Cahors est la capitale du Malbec devint la plus probable.
Au cours des 3 dernières siècles, ce cépage conquit de nombreux territoires dans le monde, à commencer par le bordelais, où il prit le nom de Malbec à partir de la fin du 18ème siècle. Au 19ème siècle, il fut même l’un des cépages les plus plantés en France, notamment en Touraine (Val de Loire).
Au milieu du 19ème siècle, l’Australie, le Chili puis l’Argentine l’adoptèrent à leur tour. Malheureusement, à la veille du 20ème siècle, le phylloxera fit perdre au vignoble de Cahors son rang de premier producteur mondial de ce cépage.
En 1971, l’AOC Cahors impose un minimum de 70% de Malbec dans ses vins, redevenant ainsi le leader français puis le deuxième producteur mondial de ce cépage, derrière l’Argentine. Aujourd’hui, 85% des surfaces de l’appellation sont plantés en Malbec, son cépage historique et à nouveau emblématique.
Depuis 2007, les cuvées AOC Cahors arborent fièrement ce cépage dans le cadre d’une stratégie collective dénommée « Cahors Malbec » et visant à élaborer de grands malbecs de terroir.
A partir des années 1990, la notoriété du Malbec devint mondiale grâce à l’Argentine, laquelle le fit connaître sur les tous les continents et notamment aux Etats-Unis.
Destin ou hasard de l’histoire, ce sont les descendants du Duc d’Istrie qui furent les pionniers de cette épopée moderne du malbec aux pieds des Andes.
En effet, dès 1993, ils créèrent la célèbre bodega FABRE-MONTMAYOU, laquelle développa très tôt ses exportations de malbec de grande qualité. Devenus spécialistes du Malbec en Amérique du Sud, ils sont aujourd’hui de retour en Quercy, leur terroir d’origine …